Extrait:LONDRES (Reuters) - Linflation au Royaume-Uni a ralenti moins vite que prévu en mars et le pays est
LONDRES (Reuters) - Linflation au Royaume-Uni a ralenti moins vite que prévu en mars et le pays est le seul dEurope de lOuest à avoir enregistré une inflation à deux chiffres le mois dernier, selon des données publiées mercredi, ce qui renforce le scénario dun nouveau relèvement des taux de la Banque dAngleterre (BoE) en mai.
Les prix à la consommation au Royaume-Uni ont ralenti à 10,1% en rythme annuel, après une hausse de 10,4% en février, a indiqué lOffice des statistiques nationales (ONS).
Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient un ralentissement à 9,8% en mars contre un pic de 41 ans inscrit en octobre à +11,1%.
Dans le détail, les prix des denrées alimentaires et des boissons non alcoolisées ont bondi de 19,1% en mars, ce qui représente la plus forte hausse depuis août 1977. Les prix du lait, du sucre et de lhuile dolive ont progressé denviron 40% sur un an.
Malgré le ralentissement des prix à la consommation observé en mars, le taux dinflation britannique reste le plus élevé dEurope de lOuest, tandis que le pays est le seul de la région à avoir affiché le mois dernier une hausse à deux chiffres.
Ces données donnent à penser que la Grande-Bretagne pourrait souffrir dune inflation élevée pendant une période plus longue que dautres pays en raison dune baisse de la main-doeuvre à la suite de la pandémie de COVID-19, dune forte dépendance au gaz naturel pour lélectricité et le chauffage, et des tensions liées au Brexit.
Linflation de base, qui exclut les prix volatils de lénergie et des denrées alimentaires, sest maintenue en mars à 6,2%, alors que le consensus Reuters prévoyait un ralentissement à 6,0%.
Les investisseurs tablent désormais avec une probabilité de 95% sur un relèvement des taux de la BoE le mois prochain, contre une probabilité de 80% mardi.
La livre sterling sest appréciée par rapport au dollar et les prix des obligations dEtat britanniques sont tombés à leur plus bas niveau depuis le début du mois de mars.
UNE INFLATION PERSISTANTE
Il est désormais évident que le Royaume-Uni est confronté à un problème dinflation plus grave et plus persistant que le reste de lEurope et des Etats-Unis, a déclaré Ed Monk, directeur associé chez le gestionnaire dactifs Fidelity International.
Les hausses de prix savèrent plus difficiles à neutraliser et il est presque certain que la Banque dAngleterre augmentera encore les coûts demprunt dau moins un quart de point, a-t-il ajouté.
Linflation dans les services, qui est un indicateur de la pression des prix intérieurs, na pas non plus baissé en mars.
Ces chiffres soulignent exactement la raison pour laquelle nous devons poursuivre nos efforts pour réduire linflation afin dalléger la pression sur les ménages et les entreprises, a déclaré le ministre des Finances, Jeremy Hunt.
La semaine dernière, le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué que linflation britannique se situerait en moyenne à 6,8% cette année, soit le taux le plus élevé de toutes les grandes économies avancées.
Le mois dernier, la BoE a dit sattendre à ce que linflation baisse de manière significative au deuxième trimestre. En février, elle avait prévu une inflation de 9,2% en mars.
(Reportage Andy Bruce et David Milliken; version française Claude Chendjou, édité par Bertrand Boucey et Blandine Hénault)
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