Meilleurs actifs à négocier en septembre 2023

Les investisseurs continuent de faire face à une série de défis en ce moment, avec une croissance économique mondiale lente et même une forte récession dans certains cas, comme c'est le cas en Chine.

Cependant, la principale préoccupation tourne autour de l'augmentation des taux d'intérêt, et ce mois de septembre suscite de grandes attentes autour des réunions des banques centrales, notamment la Réserve fédérale des États-Unis et la Banque centrale européenne, car la plupart des marchés parient sur une pause dans les hausses ce mois-ci pour la première. Une autre banque qui attire l'attention en septembre est la Banque d'Angleterre. L'inflation au Royaume-Uni reste élevée, bien qu'elle ait légèrement diminué - de 6,8 % en juillet à 7,9 % en juin. Cependant, les acteurs du marché prévoient une nouvelle augmentation des taux d'intérêt de la part de la Banque d'Angleterre.

Il convient de noter que le secteur technologique américain a été touché par ces préoccupations, mais l'optimisme dans ce secteur reste élevé avec l'excitation suscitée par l'intelligence artificielle et ses nouveaux produits.

En ce qui concerne les matières premières, le “pétrole noir” domine, après les réductions de l'offre et une forte demande. L'Arabie saoudite et la Russie mènent les réductions de l'offre alors que les stocks commerciaux de pétrole aux États-Unis diminuent, ce qui devrait encore faire monter les prix du pétrole d'ici la fin de l'année.

Dans l'ensemble, voici quelques actifs que nous considérons comme les meilleurs à négocier en septembre 2023. Ils ont été sélectionnés pour vous offrir une forte opportunité de capitalisation sur le marché.

Vue d'ensemble technique du dollar américain

Lorsqu'il s'agit du dollar américain, la première paire de devises qui vient à l'esprit de tout trader est l'EUR/USD. Cette paire mérite une attention particulière ce mois de septembre, car il n'y a pas si longtemps, le 18 juillet, la paire se négociait autour de 1,12700, et fin août, elle est tombée à un récent minimum autour de 1,07675, poursuivant sa trajectoire à la baisse et se négociant autour de 1,0700 en ce début de mois.

Les traders qui croyaient en la poursuite de la hausse des prix ont payé cher pour avoir misé sur le sentiment haussier, d'autant plus que la nervosité est généralisée sur le marché des changes, en particulier en raison du ralentissement de la croissance économique mondiale, ce qui renforce la demande pour le dollar américain en tant que valeur refuge.

Mais tout n'est peut-être pas perdu pour le mois de septembre, car une combinaison de facteurs liés aux données économiques américaines peut atténuer cette aversion au risque. Si les données économiques américaines continuent d'être faibles, cela commencera certainement à inciter la Réserve fédérale américaine (FED) à assouplir sa rhétorique agressive, ce qui pourrait provoquer une faiblesse supplémentaire du dollar américain.

Dans l'ensemble, les traders doivent être prudents et chercher à réaliser des transactions à court terme pour atteindre rapidement leurs objectifs, et cela vaut non seulement pour l'EUR/USD, mais aussi pour les autres concurrents du dollar américain.

Vue d'ensemble technique du pétrole

Nous avions déjà alerté sur la possible hausse des prix du pétrole depuis le mois de juin, lorsque l'OPEP+ et ses associés ont exprimé leur intention d'augmenter les coupes dans la production, alors que le prix se situait autour de 67,27 dollars. Depuis lors, le prix a enregistré des hausses, soutenu par les coupes dans l'offre et une forte demande.

Récemment, l'Arabie saoudite a prolongé sa réduction volontaire de la production de pétrole brut d'un million de barils par jour jusqu'à la fin de l'année, selon l'Agence de presse saoudienne, l'entreprise d'État. Dans le même sens, la Russie, également productrice de pétrole lourd - qui dirige le contingent se joignant aux pays de l'OPEP dans la coalition OPEP+ - s'est également engagée à réduire volontairement les exportations de 500 000 barils par jour en août et de 300 000 barils par jour en septembre.

Dans l'ensemble, compte tenu des préoccupations concernant la demande, les réductions pourraient s'accentuer au cours du second semestre, ce qui fait du “pétrole noir” un excellent actif à négocier non seulement en septembre, mais aussi pour le reste de l'année.

Le pétrole brut WTI atteint un pic annuel cumulé à 87,24 dollars. Son prochain niveau de résistance est situé juste au-dessus à 88,00 dollars. Une clôture quotidienne au-dessus de ce seuil ouvrirait la voie à 92,40-43 dollars, un pic de novembre 2022.

Vue d'ensemble technique du S&P 500

Au cours des six premiers mois de l'année, nous avons assisté à une reprise du marché boursier soutenue par les actions technologiques ; cependant, elle a marqué une pause en août, les investisseurs surveillant les données économiques pour voir si les chiffres de l'inflation et de l'emploi obligeraient ou non la Réserve fédérale à annoncer au moins une nouvelle hausse des taux d'intérêt d'ici la fin de l'année.

Le S&P 500 a reculé de 1,4 % en août, réduisant les gains cumulés depuis le début de l'année à 18,8 %, ce qui reste tout de même un bénéfice considérable. Il convient de noter que les commentaires du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, lors du Symposium économique de Jackson Hole, suggérant qu'un resserrement monétaire plus important pourrait être à prévoir, ont découragé de nombreux investisseurs.

Cependant, les chiffres des bénéfices du deuxième trimestre ont été mitigés, car les entreprises continuent de lutter contre la hausse des coûts et la possibilité d'une récession économique aux États-Unis.

Historiquement, septembre a été le mois le moins performant pour les actions au cours du dernier siècle, en moyenne. Cependant, ne soyons pas superstitieux à propos de ce phénomène, “l'effet septembre”, car ce n'est pas toujours le pire mois.

Le S&P 500 est bien soutenu au-dessus de 4400, bien qu'il soit légèrement latéral avec les investisseurs évaluant les conditions du marché. Sa résistance initiale se situe à 4540, et une clôture quotidienne au-dessus de ce niveau, accompagnée d'une amélioration du climat sur le marché, ramènerait le prix au plus haut de l'année à 4600.

Tout recul vers la zone de support entre 4440, une moyenne mobile simple de 50 jours, serait encore considéré comme une opportunité d'achat ; cependant, une chute en dessous de ce niveau pourrait pousser l'actif vers 4355, en dessous duquel nous pourrions effectivement observer l'effet septembre.